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Vies de femme

  • Photo du rédacteur: Maureen BOIGEN
    Maureen BOIGEN
  • 16 sept.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 18 sept.

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La vie d’une femme est faite de plusieurs vies;  la femme est un être de métamorphoses et de passages multiples .

L’exemple de la maternité suffit pour illustrer cette étape de la femme à la mère, dans ce temps de transformations tant physique que psychique. La maternité restant une option,  les passages se font d’autres façons.


Vies au pluriel, parce qu’en tant que femme, nous sommes porteuses de mémoires de lignées, inscrites au plus profond de notre corps. Des transmissions invisibles qui se sont frayées un chemin jusqu’à nos vies.

Au coeur du féminin se sont logées ces mémoires familiales, ancestrales, archaïques, les injonctions, les interdits, les empêchements, mais aussi la force de se relever, de se dresser et de porter au monde sa dignité d’Etre- femme, dans ce qui a été possible..


Si la femme d’aujourd’hui cherche à Tout concilier, mener de front, qu’en est-il de sa relation à sa nature profonde , à son monde intérieur et à ses passages d'une vie à l'autre.


Pour acquérir davantage de liberté d’être au monde en tant que Femme, il nous faut sortir de la Grande Matrice maternelle, qui contient la passation du féminin à travers les générations.

Les imbrications du corps, à l’image des matriochkas, nous concernent toutes !

A l’évidence, les étapes de transformations ne s’opèrent pas dans une fluidité qui permettrait la métamorphose, il s’agit dans la plupart des cas d’encombrements de situations passées et dépassées, et de collusions à des traces mémorielles prégnantes qui freinent le passage. Comment passer d'une vie à l'autre sans se perdre de vue : de la naissance de la puberté, de la jeune fille en devenir à la femme sexuée et sexuelle, puis à la maternité (choisie ou pas) et arriver à la ménopause.

Les vies au féminin s'accomplissent dans le flux des passages, mais ces phases du parcours féminin marquent à chaque étape, des séparations nécessaires avec la matrice maternelle afin d'accomplir et d'épanouir son propre féminin.


Se réapproprier son corps par différentes méthodes psycho-corporelles en l'articulant à la parole, celle confisquée antérieurement par le système patriarcal, faire le tri avec les vécus des mères et des filles d'une génération à l'autre, et offrir une ré-génération à son être-Femme.


"Si on ne quitte pas le ventre maternel, et il y a mille manières de ne pas le quitter, l'existence, comme espace de métamorphose est impossible, on est le double d'un autre, une doublure en exil d'un paradis perdu au regard duquel le sacrifice de sa propre vie paraît bien peu de choses" Anne Dufourmontelle -"La femme et le sacrifice", Editions Denoël


Je crois profondément à la force des femmes, à leur puissance créative et créatrice, au potentiel révélé lorsque les portes s’ouvrent sur des espaces de rencontres autour du sacré de la Vie et de la sororité. Le sacré pouvant être entendu dans ce qui sépare, ce qui préserve du profane.


MaureenBoigen©tous droits réservés


 
 
 

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